"(…) Mundarrango mendi hori bethi capeta gora,
Ikhusteac piztu daraut bihotcean pilpira.
Italiaco lurretic eri nintcen athera,
Bainan sendatu heltcean gure Escual-herrira.
Irriscuac iraganic, trankil orai etchean,
Hauche diot Jaincoari galdeiten azkenean:
Bici nadin ainitz urthez ait’amekin batean
Ner’egunac higa diten Escual-herri maitean."
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Jean-Pierre Duvoisin, capitaine des douanes, érudit, traducteur ou compilateur était également poète. Il participe notamment – sous pseudonyme - aux premiers concours des jeux floraux d’Antoine d’Abbadie, et il est même primé deux fois en 1858 (mentions spéciales pour Babiloniako uren bazterrean, présenté sous le nom d’Oihancelhay et pour Erramu eta Haritz sous le nom de Gazteluberri).
En 1860, pour la fête de l’église d’Urrugne, il se présente sous le pseudonyme d’Eliçalde d’Ainhoa et remporte le deuxième prix (une once d’or) pour Soldagoatic Escual-herrirat itçultcen denaren cantoreac [Les chants de celui qui revient de l’armée au Pays basque], un récit à la première personne du retour d’un soldat de l’armée française chez qui l’exil a ravivé l’amour du Pays basque.
Jean-Pierre Duvoisin cessera peu à peu de participer à ces concours pour en intégrer, puis présider le jury.
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Extrait du bertso-papera édité en 1860 et publiant les textes primés lors du concours. Disponible sur Bilketa : 1860. Urrugnaco besta. Coplarien gudua. |